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Sortie du film 'Derrière la vague' de Fethi Saidi

Le documentariste tunisien Fethi Saidi va présenter, ce vendredi 7 octobre 2016 son nouveau film "Derrière la vague", à 11h00 à la salle de cinéma le Rio.

Après avoir réalisé plusieurs films documentaires tel que "Bah-bah et moi", "Amara", "Séparations", "Tunisiens entre deux rives", le réalisateur tunisien Fethi Saidi vient de finir sa nouvelle œuvre "Derrière la vague".

Il s'agit d'un long documentaire (1h40) qui traite le sujet de la "Harka" l'immigration clandestine, filmé sur deux ans entre le Kabbaria, cité Ennour et l'Italie.

Synopsis :
Suite aux événements liés à la chute du régime de Ben Ali, des dizaines de milliers de Tunisiens ont pris le large dans l'espoir d'entamer une nouvelle vie sur l'autre rive de la Méditerranée.

Depuis plusieurs années, des centaines de jeunes «harragas» sont portés disparus.

Beaucoup de familles gardent la certitude de leur survie et continuent de réclamer des explications quant à la réalité de leur situation après leur débarquement en Italie.

La caméra nous emmène à la Cité Ennour, un des quartiers de la périphérie de Tunis, habité par des Tunisiens issus en grande majorité de la région de Kasserine. C'est dans cette région que vivaient la plupart des disparus et où une trentaine de familles souffrent de la disparition de leurs enfants partis sans laisser de nouvelles.

Le film nous plonge dans un contexte social qui continue encore à pousser des Tunisiens à quitter clandestinement le pays. C'est à travers le quotidien de deux personnages que nous immergeons dans la réalité du quartier.

Hamed, réparateur de télévision à la cité, est père de famille de quatre enfants, dont deux partis en Italie. L’un deux est porté disparu depuis mars 2011.

Le film traite de cette absence du fils, dans la famille de Hamed, comme dans d’autres familles du quartier.
Mohamed, longtemps tenté par l'immigration s'est finalement résigné à rester au pays pour vivre de la collecte des déchets qu'il récupère dans la plus grande décharge publique de Tunis.

Comme beaucoup d’autres habitants du quartier, il ne lui reste que cette activité pour pouvoir entamer sa nouvelle vie de famille après une adolescence partagée entre la collecte dans la déchetterie, la délinquance et la prison.

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